Musique
Festival Invisible #12 : FraÎcheur Tropicale
Gang Of Four + Stanley Brinks & The Wave Pictures + Rémi Parson + Le Villejuif Underground + Dj Claude Madame
vendredi 17 novembre 2017
La Carène • Brest
Festival Invisible 2017
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Ca va trembler sur le dancefloor avec les vétérans de 1977, Gang of Four, dont le post-punk et cold funk est un concentré de pur groove avec clim intégrée ! Stanley Brinks and the Wave pictures, projet de André Hermann Düne, réchauffera la salle avec son rock solaire et déglingué, tandis que Rémi Parson proposera sa chanson d’aujourd’hui. La nonchalance déglinguée du Villejuif Underground fera souffler sa petite brise rafraîchissante.
GANG OF FOUR
Vétéran de 1977, Gang of Four revient intact et tranchant autour de son guitariste historique Andy Gill. Mélangeant post-punk au rasoir et cold funk, le groupe a influencé tout le monde, des Red Hot Chili Peppers à Fugazi, des Minutemen jusqu’à The Edge de U2 : de l’acier bien aiguisé mais rougi à blanc, du groove mais avec la clim intégrée.
STANLEY BRINKS & THE WAVE PICTURES
André Hermann Düne, fondateur du groupe du même nom, est un des grands singuliers de l’histoire du rock, au parcours aussi intègre que passionnant : son projet Stanley Brinks and the Wave pictures nous entraîne sur la même plage que Jonathan Richman, à la cool, autour d’un rock chaloupé et joyeusement bancal, solaire et déglingué.
RÉMI PARSON
Signature du passionnant label Objet disques, Rémi Parson télescope quant à lui chant en français et les arabesques synthétiques de New Order pour créer une chanson d’aujourd’hui, sans complexe et sans casserole.
LE VILLEJUIF UNDERGROUND
On connaissait le Velvet Underground, ses guitares âpres et ses voix vénéneuses. On découvre aujourd’hui le Villejuif Underground, quatre descendants directs de la bande à Lou Reed, composés d’un Australien et de trois Français (ex-Geto Tropic). Comme leur nom l’indique, ces hurluberlus ont établi leur quartier général dans le Val de Marne. Ils y fantasment le garage lo-fi de la fin des Sixties, mais aussi le slacker rock des Nineties (Pavement en tête). Nouveaux espoirs de l’écurie Born Bad Records, ils ont sorti cet hiver un premier EP sauvage, Heavy Black Matter, qui sera bientôt suivi par un album. A en juger par ces quatre premiers titres fougueux et par leurs clips déglingués, ces quatre musiciens font un pied de nez au rock français traditionnel, avec un culot et un humour revigorants : une certain idée de la contreculture moderne.
