Expo
"SEULEMENT, C’EST LA MER QUI RESTERA INTACTE"
mercredi 6 novembre > samedi 18 janvier 2025
La Maison de la Fontaine • Brest
EXPOSITION A LA MAISON DE LA FONTAINE
DU 6 NOVEMBRE 2024 AU 18 JANVIER 2025
Le projet artistique
C’est une invitation à l’errance, une traversée d’horizons côtoyant béton, murs de sons et concerts de rock aux creux des caves. Figeant la ville dans ses souvenirs chimériques et troublants, qu’ils soient personnels ou universels, l’exposition Seulement, c’est la mer qui restera intacte nous présente le sensible, l’impalpable et le mystique des paysages armoricains, parfois devenus éphémères. Oscillant entre sculptures, mondes virtuels et archives photographiques, une imagerie voyageant entre étude documentaire et poésie est déployée à la Maison de la Fontaine et aux abords de la Tour Tanguy. Cet ensemble d’images, de formes et d’ambiances est une invitation à se placer en tant que témoins, dans des interstices qui parfois nous échappent, celles de personnes qui construisent, imaginent, pensent et fêtent ensemble.
2 Lieux d’exposition
La Maison de la Fontaine
Aux abords de la Tour Tanguy square Pierre Péron
Les trois artistes se sont rencontrés dans le cadre de leurs parcours de formation à Brest au sein de l’école européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB). A travers l’exposition Seulement, c’est la mer qui restera intacte, ils font se rencontrer leurs sensibilités respectives, mélangeant leurs savoir-faire et expériences artistiques.
MANON GARCIA Diplômée en 2024, Manon Garcia développe sa pratique artistique à partir de récits issus de ses souvenirs, de décors, de musiques qu’elle a pu entendre ou capturer à l’aide d’un appareil photo et par le biais de l’écriture. A travers des tirages photographiques, d’éditions, de sculptures ou d’installations, elle cherche à reproduire des situations, des sentiments, des ambiances. Les matériaux utilisés dans ses sculptures sont là pour redonner vie aux textures, aux visuels et au toucher des détails mémorisés, gardant à l’idée qu’il ne s‘agit là que de simples artefacts. Elle invite à une plongée dans ses souvenirs tangibles et les bruits qui les entourent.
MALO ROPERS Actuellement étudiant à l’EESAB, la pratique de Malo Ropers prend forme à partir d’une démarche contemplative et déambulatoire, en quête d’un moment hasardeux, suspendu dans le temps. C’est par le biais de la photographie qu’il capture ces moments de rêverie. Qu’il s’agisse d’ambiances brumeuses dans des espaces surréalistes, de paysages désertiques ou bien de tiers-lieux, il vient en retranscrire les sentiments et sensations par lesquels il aurait été traversé. Ce qui l’emmène ainsi à réaliser des installations photographiques immersives et parfois troublantes, tout en se demandant en quoi une expérience personnelle peut devenir une expérience commune.
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ROBIN SNOW La pratique de Robin Snow, diplômé en 2023, se construit à partir de ses expériences personnelles, mélangeant art, danse et musique. Chacun de ses projets prend pour point de départ un objet, une histoire, une fiction ou une situation qui permettent de redéfinir notre rapport au monde. Son univers visuel relève d’une esthétique de l’industriel, de la scène musicale DIY, de l’artisanal, de la science-fiction. Les sigils, ou accessoires qu’il réalise, sont imprimés en 3d ou modélisés. Son travail photographique et de design graphique propose d’autres modes de circulation et de transmission.