Danse

Le Poids des Choses, Pierre et le Loup

DOMINIQUE BRUN

jeudi 28 février > vendredi 1er mars 2019

La Maison du Théâtre • Brest

Evénement Jeune Public

À PARTIR DE 7 ANS

SÉANCES SCOLAIRES
JEU 28 FEV (14H30) & VEN 1er MARS (14H30)

C’est à Dominique Brun que nous devons la reconstitution historique du Sacre du printemps de Nijinski présenté en 2016 au Quartz. La chorégraphe porte son regard sur les œuvres d’autrefois et leur redonne une visibilité au terme d’un travail d’interprétation, en les « réinventant ». Ainsi envisage-telle Le Poids des choses & Pierre et le Loup comme une fable chorégraphique pour enfants et tout public d’après le conte musical Pierre et le Loup de Sergueï Prokofiev.

DOMINIQUE BRUN (France)
Dominique Brun est chorégraphe, danseuse, pédagogue et notatrice en système Laban (notation des mouvements dansés). Elle est également co-fondatrice d’un collectif de danseurs, le Quatuor Albrecht Knust, avec lequel elle travaille à la recréation de danses du répertoire historique. En 2014, elle crée Siléo à partir d’un texte de Wajdi Mouawad et de danses de l’entre-deux-guerres (Valeska Gert, Kurt Jooss, Dore Hoyer, Doris Humphrey, Mary Wigman). Elle recrée, pour la 62e édition du festival d’Avignon, L’Après-midi faune dans Faune(s) d’Olivier Dubois. En 2009, pour l’ouverture du Musée de la danse à Rennes, elle imagine avec Latifa Laâbissi, une version lente de La danse de la sorcière de Mary Wigman. Sur l’invitation de Boris Charmatz, elle participe, en 2015, à la manifestation 20 danseurs pour le XXe siècle conçue pour l’Opéra de Paris. Elle reconstitue pour le film Coco Chanel & Stravinsky de Jan Kounen (2010) des extraits de la danse du Sacre du printemps de Nijinski, à partir d’archives de l’époque, puis chorégraphie successivement une création Sacre # 197 – 2012 et une reconstitution historique Sacre # 2 – 2014, qu’elle réunit dans un diptyque rassemblant 30 danseurs contemporains. La création de Jeux, trois études pour sept petits paysages aveugles en 2017 conclut ce cycle de créations consacré à l’œuvre de Nijinski. Engagée dans une réflexion la situant au croisement de l’histoire de la danse et de la création chorégraphique contemporaine, Dominique Brun s’attache à la redécouverte de notre patrimoine chorégraphique en suscitant la mise en relation entre les archives disponibles et les interprètes d’aujourd’hui.