Gunwood

« Les premières biographies de Neil Young ou The Black Keys envoyées aux journalistes ont dû commencer comme celle de Gunwood : « Ils aimaient tellement la musique qu’il fallait qu’ils en fissent (…). »

Gunnar Ellwanger, « Jeff » Preto et David Jarry Lacombe, loin de toute nostalgie, sont nés à la bonne époque puisque le son des années 90 est passé sur leurs racines et si bluegrass, folk ou blues constituent la base de leurs influences, ils ne sont pas privés d’écouter Rage Against the Machine ou Radiohead. Comme les rencontrer constitue une véritable révision de cinquante années de musique, on se tournera inévitablement vers les dames, et si Joan Baez ou Janis Joplin ont leur place, c’est vers Feist que se tourne leur admiration du moment (…).

Sur scène, avec leur premier album Traveling Soul, les images affluent. On y devine beaucoup de sourires, de paysages rêvés et de soleil. On y trouve aussi de belles valeurs simples et humanistes, comme dans le morceau d’ouverture Traveling Soul qui parle du « voyage, quête de soi-même sans fin, recherche interminable d’une vérité, d’un bonheur perdu qu’on ne retrouve jamais, recherche d’une nouvelle ligne de départ ». Si les guitares sonnent toujours justes, la rythmique toujours de bon goût, la diversité de cet album est imparable, du plus stoniens I Wanna Betray Myself au nerveux Daydreams aux plus tendres More et Tales, cet album fait voyager dans les musiques qu’ils aiment (…) ! »

Olivier Bas