Expo

Exposition "Extraordinaires Banalités"

vendredi 13 mars > samedi 25 avril 2020

La Maison de la Fontaine • Brest

La Maison de la Fontaine accueille du 13 mars au 25 avril prochain l’exposition « Extraordinaires banalités » conçue par les artistes brestoises Lola LE BERRE (plasticienne) et Anaïs CLOAREC (comédienne) autour d’un travail documentaire dans lequel leurs disciplines s’influencent. Elles y tracent des portraits d’inconnus au travers d’objets perdus ou au contraire conservés précieusement.

L’exposition

Suite à leur résidence au Local de La Pointe entre décembre 2019 et mars 2020, Lola et Anaïs construisent leur exposition comme une visite guidée. Leur projet aboutira sur un spectacle dont la sortie est prévue début 2021.

Il s’agit d’une exposition documentaire traçant des portraits d’inconnus à travers les objets qu’ils ont perdus, les photos qu’ils gardent, l’intérieur de leur frigo, etc. Les installations offrent une perception de ceux parmi qui nous vivons. Lola et Anaïs ont la commune volonté de donner à voir la réalité complexe sur un mode où l’enquête l’emporte sur le discours.

« Qui sont les gens qui nous entourent et que nous ne connaissons pas ? Nous prenons la température d’une époque et d’une société par un échantillon subjectif de rencontres. Nous mettons en place des dispositifs pour ouvrir la parole et dresser des portraits individuels et collectifs. Nous agissons dans des lieux publics qui appartiennent à tous ou à personne et où à priori il y a tout le monde. A vérifier. Les gens que nous rencontrons nous livrent des écrits, des paroles, des photographies, des gestes et nous décidons que ces productions ont leur place dans notre exposition, la leur. Leurs œuvres parlent d’eux, d’une complexité éloignée des stéréotypes. Elles laissent apparaitre les extraordinaires banalités de nos quotidiens. »

Pour cette exposition, Lola et Anaïs sont allées à la rencontre des voisins du quartier, des enfants de l’école de la Pointe, des résidents de l’EPHAD Louise Le Roux, des chiens en promenade au Jardin des Explorateurs, des passants. Libre à chacun de s’y reconnaître, en tant que témoin ou acteur.