Expo

Ce sont les îles qui se déplacent

vendredi 7 juin > samedi 31 août 2019

Passerelle CAC • Brest

ADRIÁN BALSECA, ISMAÏL BAHRI, GREGORY BUCHERT, ANNE- CHARLOTTE FINEL, ANUSH HAMZEHIAN ET VITTORIO MORTAROTTI, LAIDA LERTXUNDI, MARIE LOSIER, ARIANE LOZE, PINAR ÖĞRENCI, SAMIR RAMDANI, ENRIQUE RAMÍREZ, GIULIO SQUILLACCIOTTI

Des vidéastes du glissement, des trajectoires, des vidéastes transformistes, des vidéastes du réel...
Ce sont les îles qui se déplacent présente une sélection d’œuvres vidéo qui interrogent le monde avec une grande diversité d’approches, où prévalent à la fois la fluctuation des images, le vertige de l’attente, le déplacement du récit ou la manière de lire notre présent. Il s’agit moins de reproduire le réel que de produire du rêve, où le spectateur se change peu à peu en rêveur éveillé. La programmation s’articule en trois parties, comme autant d’îlots portés par les courants, où l’on est invité à découvrir un moyen métrage, adossé à une sélection de courts métrages et de vidéos.

Dans l’opposition entre déplacement et contemplation, Face aux images présente des œuvres où le motif du parcours ou de la course poursuite – entre geste performatif, espace introspectif et cinématographique (Samir Ramdani, Adrián Balseca, Gregory Buchert) dialogue avec le motif de la veille de l’artiste guetteur dont l’approche conceptuelle interroge les limites de la perception. (Anne-Charlotte Finel, Ismaïl Bahri).

Dans Face aux miroirs, trois histoires, trois portraits volontiers oniriques, où le goût de l’étrange n’est jamais loin, prennent la forme d’un documentaire métaphysique, d’un récit autobiographique et d’un portrait mystérieux et fantaisiste. Ils sont autant d’exemples du lien entre l’artiste et son sujet. (Anush Hamzehian et Vittorio Mortarotti, Laida Lertxundi, Marie Losier).

Face au réel regroupe des vidéos qui scrutent le monde qui nous entoure, qu’il s’agisse de la petite ou de la grande histoire, de notre rapport à l’altérité, la globalisation ou la démocratie, sans pour autant se rapprocher du documentaire (Pinar Öğrenci, Giulio Squillacciotti, Enrique Ramírez, Ariane Loze).

Ce sont les îles qui se déplacent inclut des œuvres de Ismaïl Bahri, Gregory Buchert et Enrique Ramírez – dont la vidéo Trois faisceaux lumineux, blancs et rotatifs nous a suggéré le titre de cette programmation. Ces œuvres ont été réalisées pendant la résidence des artistes au Sémaphore du Créac’h, un projet initié par Marcel Dinahet, fondateur de Finis terræ. L’association est le partenaire de la troisième édition du projet Territoires Extra qui s’est déroulé sur l’île de Molène pendant le mois d’avril 2019.